dimanche 26 août 2007

Le changement synonyme de perte


Lorsque nous apprenons que nous allons être impactés par un changement, quel qu’il soit, la réaction instinctive consiste à penser à ce que nous allons perdre et à résister.

 Cela, même si le changement sera bénéfique pour nous et que nous le savons.

Cette  réaction est d’autant plus forte, si nous n’avons pas encore saisi ses aspects bénéfiques, pour nous … ou pire si, a priori, les aspects négatifs sont plus importants que les bénéfiques.

Ce processus naturel, instinctif, est valable quel que soit le changement.

En tant que manager, lorsque nous annonçons un changement, ne nous étonnons donc pas des réticences préalables qui peuvent se produire, même si nous avons tout fait pour que le changement proposé soit bénéfique.

Ce n’est que lorsque nos collaborateurs auront fini de comprendre, de digérer, ce qu’ils peuvent perdre, qu’ils seront en mesure d’envisager ce qu’ils peuvent gagner.

Ce phénomène a été étudié par Elisabeth Kübler-Rauss et décrit sous le nom de « processus du deuil ».




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