dimanche 8 juillet 2007

Le crocodile ?

crocodileComment maintenir son calme et son efficacité quand la situation devient critique ou quand, pour la nième fois, nous nous trouvons face à des réactions qui nous sont insupportables ?

Pour comprendre ce qui se passe à l'intérieur de nous, nous nous sommes appuyés sur les travaux de Catherine Aimelet-Périssol, et en particulier sur son ouvrage Comment apprivoiser son crocodile.

Les réactions automatiques que nous avons en situation de stress ne sont pas aussi absurdes qu’elles en ont l’air. Elles sont régies par le cerveau reptilien et répondent à une logique de survie. À l’instar de Catherine Aimelet-Périssol, nous le surnommerons le « crocodile ». Ce cerveau a un rôle essentiel : c’est lui qui gère tous nos réflexes de protection par rapport aux dangers.

Dès qu’il perçoit un danger, réel ou supposé, le crocodile déclenche une réaction de défense.

Les paupières qui se ferment, les bras qui protègent la tête, les mâchoires et les poings qui se serrent, c’est lui qui nous les envoie. La réaction est rapide et automatique : le crocodile reçoit le signal, le décode ; s’il lit « danger », il réagit de la manière qui lui semble la plus appropriée.

Le problème réside dans le fait que la réaction qu’il a identifiée comme la plus adaptée peut ne pas l’être du tout ! Elle peut-être liée à des automatismes acquis dans le passé et complètement déconnectée du contexte. Le crocodile ne fait pas le tri. Il est bien intentionné, certes, mais maladroit et excessif dans sa manière de nous protéger.

Par moment, le pilote de mon avion, ce n’est plus moi ; le pilotage automatique s’est mis en route tout seul sans que je n’aie rien demandé...


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