dimanche 26 novembre 2006

Le manager à dominante "repli"

Quelle que soit la personnalité du nouveau responsable hiérarchique, les points de vigilance ne sont pas les mêmes, les risques non plus, mais chacun se tient sur ses gardes tant qu'il n'a pas précisément évalué le nouvel arrivant...

Le manager à dominante "repli" est du genre conciliant et calme. Les questions qui surgiront alors chez ses nouveaux collaborateurs :

- pour un collaborateur qui a beaucoup de réactions de lutte : « Saura-t-il prendre les décisions ? Saura-t-il défendre nos intérêts (par rapport aux autres filiales, départements, par rapport aux clients, aux "grands chefs", etc.) ? Va-t-il faire en sorte que nos territoires soient respectés, va t-il gagner des territoires ?»

- pour un collaborateur qui a majoritairement des réactions de repli : « Va-t-il nous défendre ou, au contraire, laisser les collaborateurs les plus envahissants faire n'importe quoi ? »

- pour un collaborateur qui a plutôt des réactions de fuite : « Est-ce que nous n'allons pas lanterner avec lui, est-ce que ça va avancer, est-ce qu'il ne va pas nous ralentir ? »

Il s'agira pour ce manager de s'appuyer sur ses collaborateurs ayant une dominante "fuite" à chaque fois qu'il faudra faire avancer les choses, et sur les collaborateurs ayant une dominante "lutte" à chaque fois qu'il faudra bousculer, décider, trancher.
Ses capacités d'adaptation sont fortes, autant les utiliser au maximum en donnant à ceux qui bougent et qui avancent la possibilité de le faire, dans le respect de règles prévues à l'avance.


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