Pourquoi apprendre à gérer ses émotions ?

Gérer nos émotions et celles de nos collaborateurs permet une diminution réelle du stress et libère les potentiels pour de meilleures performances. Faites le pari de l'intelligence !

Les auteurs

En savoir plus sur Didier Hauvette et Christie Vanbremeesch.

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Voici quelques idées pour commencer à améliorer votre style de management...

dimanche 27 mai 2007

Quand certains collaborateurs semblent démotivés

Beaucoup d'entre nous avons eu l'occasion de le constater : une personne contre-performante dans un environnement peut devenir excellente dans un autre contexte, encadrée par un autre chef, au contact d’autres collègues ou avec des collaborateurs les complétant mieux.

Nous avons toujours l'exemple de Jacques et Lucie en tête quand un manager ou une équipe de direction nous disent que certains de leurs collaborateurs sont démotivés ou incompétents. Il y a des cas où, effectivement, il y a lieu de procéder à des changements et à des départs. Néanmoins, nous vous recommandons de bien creuser le sujet avant de prendre des décisions de cet ordre. Nous avons observé que de nombreuses difficultés n'étaient pas le fait de la personne visée, mais qu'elles étaient dues à son environnement. Son départ ne supprime donc pas le problème…

Une question qu’il est bon de se poser quand certains de nos collaborateurs nous semblent démotivés : « Comment m'y suis-je pris pour obtenir ce résultat ? »


dimanche 20 mai 2007

Faisons circuler l'information

Pour y parvenir, les managers, et en particulier les managers de proximité intermédiaire, ont un rôle décisif. Or, à quelques exceptions près, ils ont suivi peu de formations dans le domaine du management des hommes. Pendant des années, des formations ont été organisées pour les niveaux hiérarchiques supérieurs, pour les salariés ayant des métiers techniques, pour les opérateurs travaillant sur des machines ; les managemers de proximité, en revanche, ont été les grands laissés-pour-compte des formations.

Il y a aujourd'hui dans la plupart des entreprises un potentiel de motivation et d'intelligence largement sous-employé. Un bon moyen de mobiliser cette intelligence consiste à apporter à ces managers de proximité les compétences et le savoir-faire qui leur manquent pour transmettre efficacement les informations vers le haut et vers le bas.

Beaucoup de comité de direction ne se sont pas encore rendu compte de l'impact de ce type de formations sur les performances des entreprises : comment espérer que des informations stratégiques se transmettent de façon précise jusqu'à la base si le management de proximité n'est pas formé aux techniques relationnelles ?

Trop souvent, les décideurs ne considèrent pas les investissements dans ce domaine comme des priorités. Quand l'argent manque, quand les résultats ne sont pas au rendez-vous, ce n'est pas le moment. Quand les résultats sont là, il faut produire au maximum et on n'a pas le temps de s'intéresser à ce type de formation.

Pourtant, la vitesse de circulation de l'information dans le sens descendant et ascendant est décisive pour le dynamisme et la compétitivité des entreprises.

dimanche 13 mai 2007

Les 3 états de défense

Dans les années 1960, par le biais d’expériences menées avec des souris, Henri Laborit a mis en évidence trois grands types de réactions automatiques face au danger, réactions qu’il a appelées « états de défense » :

> la fuite (que nous pouvons aussi nommer le mouvement), qui se traduit par de l’agitation physique, l’envie de partir, la recherche de solutions tous azimuts, l’agitation verbale… Tout en éprouvant des sensations d’angoisse et un sentiment de peur ou d’inquiétude ;

> la lutte (que nous pouvons aussi nommer l’attaque) et qui se traduit par des paroles ou des gestes agressifs, une élévation du niveau de la voix, un ton cassant, une volonté de passer en force… Tout en éprouvant des sensations d’énervement et un sentiment de colère ;

> le repli (appelée par Laborit inhibition de l’action, et que nous pouvons aussi nommer l’arrêt) qui se traduit généralement par la tétanisation physique et psychologique, une difficulté à s’exprimer, une propension à se dévaloriser… Tout en éprouvant une sensation de fatigue et un sentiment de tristesse.

Et vous, quels sont vos états de défense « préférés » ?

Pour mieux comprendre ces trois états de défense, nous vous proposons de repérer les réactions qui se produisent en vous face à un danger ou dans les moments de stress, puis de chercher à identifier les principales réactions de défense de 3 ou 4 personnes de votre environnement proche.

· Si vous vous dites souvent « ça m’inquiète, ça m’angoisse », votre tentation la plus forte sous stress est probablement une réaction de type « fuite/mouvement » ;

· Si vous éprouvez souvent des émotions du type « ça m’agace, ça m’énerve », votre tentation la plus forte sous stress est une réaction de type « lutte/attaque » ;

· Si vous pensez le plus fréquemment « ça me fatigue, ça me pèse », votre tentation la plus forte sous stress est une réaction de type « repli/arrêt ».

Comme vous avez pu le remarquer, nous ne sommes pas « monoréactions ». A l’intérieur de nous cohabitent les trois états de défense selon une combinaison particulière. Les dosages varient selon la personnalité et l’histoire de chacun.

Cette combinaison teinte tout notre fonctionnement et nos relations.


dimanche 6 mai 2007

Ayons un projet commun

Travailler en équipe n'est pas facile. Des difficultés de fonctionnement surgissent immanquablement entre certains types de personnalités :

- Soit elles sont « trop » semblables, et chacun se demande : « Qu’est-ce que j’apporte, moi ? » Les uns et les autres ont du mal à se positionner, ce qui produit des tensions.

- Soit elles sont « trop » dissemblables, ne se comprennent pas, se blessent… au lieu de tirer parti de leur complémentarité.

Heureusement, ces difficultés sont surmontables.

Nous passons notre temps à vivre et travailler avec des gens avec lesquels nous ne sommes pas d'accord. Parfois, des antagonismes profonds nous opposent.

L'une des façons les plus efficaces de passer outre ces difficultés consiste à se concentrer sur un objectif commun.

Un projet commun nous donne la motivation nécessaire pour trouver une solution à nos contentieux.