Pourquoi apprendre à gérer ses émotions ?

Gérer nos émotions et celles de nos collaborateurs permet une diminution réelle du stress et libère les potentiels pour de meilleures performances. Faites le pari de l'intelligence !

Les auteurs

En savoir plus sur Didier Hauvette et Christie Vanbremeesch.

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Voici quelques idées pour commencer à améliorer votre style de management...

dimanche 31 décembre 2006

Partager les objectifs : le cas de Christophe

Dans le cas de Christophe, patron d'une petite entreprise de services, cette difficulté à identifier les objectifs prioritaires de l'équipe et de chacun est évoquée par tous.

Pris par la pression du quotidien, lui et ses collaborateurs ne parviennent pas à prendre les quelques heures nécessaires pour préciser les grandes missions de leur poste, les objectifs qui y sont rattachés et la coordination de ces objectifs par rapport aux objectifs de l'équipe. Ce travail de structuration est toujours délicat, et seule l'exigence du manager à obtenir des résultats sur ce plan permet de le mener à bien.

Nous  recommandons à Christophe d'obliger ses collaborateurs à faire ce travail, quitte à les bloquer pendant un jour ou deux dans le cadre d'un séminaire et à passer pour un casse-pieds.

C'est ce qu'il a fait ; au bout de quelques semaines, aprè avoir pris conscience qu'ils ne progresseraient pas suffisamment vite par eux mêmes, nous avons organisé avec lui un séminaire sur le thème « gestion du temps et structuration des objectifs ». Les membres de son équipe ont reconnu que les gains de temps réalisés par la suite ont largement rentabilisé les investissements en temps et en argent qu'ils y avaient consacrés.

Quel que soit notre mode de fonctionnement, nous avons besoin d'obtenir des résultats, de nous sentir utiles. Si nous sommes capable de voir l'impact de notre travail sur les résultats de l'ensemble, notre motivation en sera accrue.


dimanche 24 décembre 2006

Partager les objectifs : une évidence, et pourtant...

Après avoir renforcé le niveau de confiance existant au sein de l'équipe,  après s'être mis d'accord sur l'état des lieux, après avoir défini des règles de fonctionnement, la question qui se pose de façon évidente est : « Et maintenant, que faisons nous ? Quels sont nos objectifs à court et moyen termes ? Comment allons-nous les atteindre ? »

A partir du moment où nous souhaitons améliorer l'existant, nous nous retrouvons avec une quantité de travail non négligeable qui vient s’ajouter au travail normal lié à notre poste. Comment absorber cette charge supplémentaire, alors que nous avons l'impression d'être déjà surchargé ?

Tout projet d'amélioration demande de la part du manager qui en est responsable une dose importante d'énergie, de persévérance, de capacité de confrontation. Très rares sont les personnes qui possèdent l'ensemble de ces qualités. Chacun va donc mener son projet à sa façon. Quel que soit notre style, il est important de construire un plan de bataille solide. Ce qui signifie : identifier clairement les objectifs communs et faire en sorte que chacun identifie et s’approprie ses objectifs personnels.

Très souvent, nous nous comportons comme si la mission et les objectifs de l’entreprise, de l'équipe étaient connus et partagés par tous… Et quand nous interrogeons les gens individuellement, nous réalisons que chacun a son idée… souvent différente de celle du voisin. Ce n’est pas étonnant que nous tirions tous dans une direction différente et que les dossiers aient du mal à avancer !

Si les objectifs ne sont pas partagés, les décisions prises ont de très fortes chances de ne pas être mises en application ou de nécessiter beaucoup d'efforts.


samedi 16 décembre 2006

S'appuyer sur ses collaborateurs

Le point important pour le manager est de s'engager à traiter avec justice, équité et respect ses collaborateurs, quelles que soient les circonstances.

En ayant ce type d'attitude, le nouveau responsable envoie trois messages :

- "Je suis quelqu'un de plus mûr, de plus abouti que celui que vous percevez à l’œil nu… Je suis capable de jouer sur plusieurs registres."

- " Je suis conscient de ne pas être excellent dans tous les domaines et je souhaite m'appuyer sur vous pour compléter mes manques."

- Personne n'est parfait, nous avons tous les défauts de nos qualités et les qualités de nos défauts. En reconnaissant mes défauts et mes qualités, et en m'engageant à progresser, je vous invite à en faire autant."


dimanche 10 décembre 2006

Le manager à dominante "lutte"

Quelle que soit la personnalité du nouveau responsable hiérarchique, les points de vigilance ne sont pas les mêmes, les risques non plus, mais chacun se tient sur ses gardes tant qu'il n'a pas précisément évalué le nouvel arrivant...

Le manager à dominante "lutte" manifeste une certaine énergie teintée d’une pointe d’agressivité. Les questions qui se posent sont alors :

- pour un collaborateur avec lui-même des réactions de lutte : « Est-ce que je pourrai dire ce que je pense ? Est-ce qu’il ne va pas empiéter sur mon territoire ? »

- pour un collaborateur avec des réactions de fuite : « Est-ce que je pourrai livrer mes idées ? Est-ce qu’il ne va pas brider ma créativité ? »

- pour un collaborateur qui a souvent des réactions de repli : « Est-ce que je vais pouvoir m'exprimer, ou bien va-t-il me bloquer et m'éjecter ?».

Le point important pour le manager est de s'engager à traiter avec justice, équité et respect ses collaborateurs, quelles que soient les circonstances.